Faire un trek au Népal, un voyage qui devient très tendance ces derniers mois. Plus d’un an après le terrible tremblement de terre, le pays attire toujours plus de visiteurs et c’est bien car l’économie népalaise en a bien besoin!

Mais pour nous, ce voyage n’était pas un rêve, ni un objectif ultime.

Si vous nous aviez dit il y a encore peu qu’on partirait à la quête des montagnes népalaises, on ne vous aurait tout simplement pas cru! Déjà parce qu’on ne s’en sentait pas capables. Sportifs à nos heures, mais pas des grands marcheurs sur plusieurs jours, amoureux de la nature certes mais qui aimons un certain confort, on n’y avait jamais vraiment réfléchit! Et pourtant, 15 novembre 2016, nous voilà le permis de trek en poche prêts pour 10 jours de marche non stop… car oui la vie est faite de rencontres et d’opportunités!

Quand notre ami Népalais Kusang Sherpa, marié à une de nos meilleures amies en France, et accessoirement guide de haute montagne et trekking au Népal, nous a proposé de venir relever le défi de l’Annapurna, on a en fait pas pu refuser!

Quelle chance de pouvoir être accompagné d’un local qui connait ses montagnes sur le bout des doigts et qui n’a qu’une envie: que l’on passe un moment inoubliable dans son pays! Sans hésiter donc, on a sauté dans l’avion pour le Népal.

Récit de notre aventure sur le circuit de l’Annapurna, un trek parmi les plus mythiques du Népal qui nous aura changé, sans aucun doute et qui nous aura laissé des souvenirs mémorables, notamment pour son final auquel on aurait jamais pensé…!!

 

Une aventure de 10 jours dans la région de l’Annapurna

Aperçu de la diversité des paysages népalais en vidéo (trek + chitwan + Katmandou)

 

Si nous avions du mal à choisir notre trek, il faut dire qu’il en existe tellement au Népal!! On vous invite d’ailleurs à lire notre article sur Comment choisir et préparer son trek au Népal.

On a en fait, fait confiance à notre ami Kusang et opté pour un incontournable le circuit de l’Annapurna! Certes, un trek dans la région de l’Éverest et notamment des lacs de Gokyo nous attirait aussi, mais il faut bien en garder pour une prochaine fois!

Nos critères étaient simples: nous voulions en voir de toutes les couleurs, marcher dans une nature sauvage et voir des paysages grandioses défilés sous nos pieds.

Le circuit de l’Annapurna ne nous a pas déçu! Les photos parlent d’elles même, mais ce trek a quelque chose de magique. Commencer dans les champs de bananes, avec des cascades gigantesques jaillissants des roches, traverser des forêts de lychen, de nombreux ponts de singes et villages pour ensuite se retrouver dans des plaines et canyons aux paysages lunaires et de prairies semi désertiques où les yaks et les cerfs sont les seuls habitants ou presque, un vrai régal pour nos yeux!

À chaque journée son décor, on ne se lassait pas de parcourir les kilomètres tant les vues nous coupaient le souffle mais pas les jambes! Nous avions une belle énergie pour aller toujours plus haut et loin. Chaque jour nous rapprochait des mythiques montagnes de l’Annapurna, on les côtoyait de très près et c’était merveilleux.

 

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voyage au nepalLe village de Ngawal, Circuit des Annapurnas

 

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lac de manang

 

lac sur le trek des annapurnasGangapurna Lake, Manang, Circuit des Annapurnas

 

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Et puis que dire de cette météo, juste surréelle?!!

Qui dit montagne dit climat pouvant être capricieux, changeant et incertain. Nous n’avons eu qu’un magnifique soleil, sans aucun nuage pendant toute la semaine!! C’est en fait le meilleur moment pour faire un trek dans le pays (octobre/novembre) car le ciel est en général dégagé et les températures encore clémentes. En tout cas, pour un mois de novembre, ça fait du bien et c’est parfait pour réchauffer nos corps bien refroidis par les longues nuits glaciales en refuge. Bref, s’équiper pour un trek est une vraie question pour que votre expérience soit réussie! Pour vous aider à préparer votre sac pour le Népal, on vous livre nos conseils et notre équipement dans notre article: Comment s’habiller pour un trek au Népal? (A venir)

 

meilleure periode pour un trek au nepal novembre

 

On ne va pas vous mentir, la question du confort dans les lodges nous préoccupait un peu avant le départ et puis franchement, ça aurait pû être pire. Le Népal est un pays pauvre, et pourtant, le confort est souvent sommaire, mais on a eu le droit à des refuges assez douillets (ok après ça dépend de votre niveau habituel de confort). Nous avions toujours notre chambre privée par exemple. Après, il faut savoir que le chauffage en montagne, ça se résume à un poële dans la salle à manger au delà de 3000m d’altitude, et c’est tout. Donc une fois dans les chambres à coucher, c’est mission rapidité pour se blottir dans son sac de couchage! Heureusement, plus on montait en altitude et plus il y avait le bonus des couvertures sur les lits. Mais à l’inverse, plus on montait et plus l’eau courante se faisait rare. Mieux vaut oublier les douches quotidiennes et dire bonjour aux lingettes et autre gel antibactérien.

Une chose est sûre, on a été impressionné par l’étendue du choix des cartes pour les déjeuners et diners. En 10 jours, on a même pas pu tout tester! On restera marqué par les célèbres mo:mo et soupes de patates pour se réchauffer le soir, les quinzaines de tasses de thé bues chaque jour et les tartes aux Snickers quand on était en manque de sucre..!

Et puis dans ces refuges de montagne c’est aussi de belles rencontres avec les locaux et les autres voyageurs.

 

lodge népal sur le trek des annapurnas

 

refuges circuit annapurnas

 

nepalais annapurnas

 

hotel manang nepal refuge lodge

 

RETOURNEMENT DE SITUATION À 4600 M D’ALTITUDE! LE M.A.M. A FRAPPÉ!

 

À mesure qu’on grimpait les paliers de l’altitude, on prenait en confiance, surpris de ne pas avoir de courbatures et d’avancer plus vite qu’on aurait imaginé. Même si j’ai (Elisa) rapidement pris froid. Un rhume anodin au départ mais qui m’a ensuite gâché la vie, les bronches et la tête… Avec des symptômes similaires au mal d’altitude, je n’y prêtais pas grande attention jusqu’à 4000m… La nuit devint interminable, avec un mal de tête et cette sensation de suffoquer… Cauchemars et insomnie ne sont pas les meilleurs amis lors d’un trek quand le lendemain, il faut reprendre la route de la montagne. Mon attitude était bizarre, ma voix était différente, chaque pas était un peu plus lourd que le précédent. Je ne m’en rendais pas vraiment compte, tellement éblouie par la nature environnante!! Mais Max et notre guide ne cessaient de me demander si tout allait bien… C’est à l’arrivée au camps de base de Thorung Phedi à 4600m et après une nouvelle nuit interminable que j’ai compris ce qu’était le mal des montagnes.

Je n’y avais jamais même pensé, croyant qu’en montant doucement, cela n’arriverait pas, et puis pourtant, les montagnes m’ont remis à ma place. Notre belle et joyeuse expédition a basculé aux aurores ce matin, date où nous devions partir à l’ascension du col du Thorung la Pass 5416m. J’étais incapable de continuer l’aventure et de monter plus haut, c’est carrément un hélicoptère qui est venu nous chercher!

Mon expérience est relativement rare, je ne veux pas vous faire paniquer… Car c’est certain ce matin là, il n’ y avait plus personne au camp de base, ils étaient bien tous partis là haut, tous sauf nous, jamais autant dépités de devoir prendre un hélicoptère!

Abandonner si près du but ne fut pas facile à digérer, des sentiments d’échec mais aussi de culpabilité m’ont rongés car Max aurait pu y aller lui, mais comment nous séparer dans ces moments là…

Et puis avec un peu de temps, j’ai accepté, j’ai surtout appris que le M.A.M (mal aigu des montagnes) pouvait tuer et qu’il ne fallait pas le traiter à la légère. Heureusement que nous étions accompagnés par des spécialistes qui s’y connaissent et qui ont pris les bonnes décisions en temps et en heure pour éviter des risques inutiles pouvant être très dangereux (oedème cérébral ou pulmonaire dans le pire des cas).

Même si on peut avoir l’habitude des randonnées en France, rien ne nous prépare à des altitudes pareilles et il faut savoir gérer son ascension, respecter les paliers d’acclimatation, savoir reconnaitre les symptômes du mal des montagnes, et aussi réagir en cas de problème.

C’est pour ça qu’on vous recommande vivement de partir accompagné d’un guide de haute montagne lors de votre trek au Népal. On vous donne les contacts de notre ami Népalais, qui a monté son agence familiale de trekking dans notre article comment choisir et préparer son premier trek au Népal.

En tout cas, ne vous empêchez pas de vivre cette belle expérience dans les Annapurnas pour la peur du mal d’altitude, pour nous, ce trek restera un souvenir fou. D’autant plus que cette mésaventure a été totalement prise en charge par mon assurance voyage!

On ne vous le rappelle jamais assez dans nos articles mais ne partez pas en voyage sans être correctement assuré!!! 

Cette évacuation en hélicoptère aurait pu me coûter la modique somme de 5000$ + les frais d’hospitalisation d’une nuit et examens médicaux que j’ai dû faire à mon retour à Katmandou!!! Dans mon cas, tout a été couvert et même mieux, je n’ai pas eu à débourser un centime et attendre des semaines pour être remboursée. Non, j’ai été totalement prise en main et soignée, sans me soucier! Notre guide a tout géré pour nous!

 

INFO PRATIQUE | ASSURANCE VOYAGE

Pour ceux qui souhaiteraient la même assurance que nous (Globe Partner de chez ACS) pour partir tranquille pour leur trek au Népal (ou tout autres destinations), voici le lien: ACS assurances. On vous incite vivement à regarder leurs formules d’assurances très flexibles qui s’adaptent à la durée de votre voyage, c’est quelques dizaines d’euros en plus pour un voyage de 15 jours / 3 semaines qui peuvent au final vous faire économiser beaucoup! Les tarifs d’ACS sont très compétitifs.

 

thorong la pass nepalLe col de Thorung La Pass depuis les airs

 

helicopter rapatriement népal

 

kathmandu stupa depuis les airsRetour sur Kathmandu en 1h 

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