Faire un trek au Népal, un voyage qui devient très tendance ces derniers mois. Plus d’un an après le terrible tremblement de terre, le pays attire toujours plus de visiteurs et c’est bien car l’économie népalaise en a bien besoin!
Mais pour nous, ce voyage n’était pas un rêve, ni un objectif ultime.
Si vous nous aviez dit il y a encore peu qu’on partirait à la quête des montagnes népalaises, on ne vous aurait tout simplement pas cru! Déjà parce qu’on ne s’en sentait pas capables. Sportifs à nos heures, mais pas des grands marcheurs sur plusieurs jours, amoureux de la nature certes mais qui aimons un certain confort, on n’y avait jamais vraiment réfléchit! Et pourtant, 15 novembre 2016, nous voilà le permis de trek en poche prêts pour 10 jours de marche non stop… car oui la vie est faite de rencontres et d’opportunités!
Quand notre ami Népalais Kusang Sherpa, marié à une de nos meilleures amies en France, et accessoirement guide de haute montagne et trekking au Népal, nous a proposé de venir relever le défi de l’Annapurna, on a en fait pas pu refuser!
Quelle chance de pouvoir être accompagné d’un local qui connait ses montagnes sur le bout des doigts et qui n’a qu’une envie: que l’on passe un moment inoubliable dans son pays! Sans hésiter donc, on a sauté dans l’avion pour le Népal.
Récit de notre aventure sur le circuit de l’Annapurna, un trek parmi les plus mythiques du Népal qui nous aura changé, sans aucun doute et qui nous aura laissé des souvenirs mémorables, notamment pour son final auquel on aurait jamais pensé…!!
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Une aventure de 10 jours dans la région de l’Annapurna
Aperçu de la diversité des paysages népalais en vidéo (trek + chitwan + Katmandou)
Si nous avions du mal à choisir notre trek, il faut dire qu’il en existe tellement au Népal!! On vous invite d’ailleurs à lire notre article sur Comment choisir et préparer son trek au Népal.
On a en fait, fait confiance à notre ami Kusang et opté pour un incontournable le circuit de l’Annapurna! Certes, un trek dans la région de l’Éverest et notamment des lacs de Gokyo nous attirait aussi, mais il faut bien en garder pour une prochaine fois!
Nos critères étaient simples: nous voulions en voir de toutes les couleurs, marcher dans une nature sauvage et voir des paysages grandioses défilés sous nos pieds.
Le circuit de l’Annapurna ne nous a pas déçu! Les photos parlent d’elles même, mais ce trek a quelque chose de magique. Commencer dans les champs de bananes, avec des cascades gigantesques jaillissants des roches, traverser des forêts de lychen, de nombreux ponts de singes et villages pour ensuite se retrouver dans des plaines et canyons aux paysages lunaires et de prairies semi désertiques où les yaks et les cerfs sont les seuls habitants ou presque, un vrai régal pour nos yeux!
À chaque journée son décor, on ne se lassait pas de parcourir les kilomètres tant les vues nous coupaient le souffle mais pas les jambes! Nous avions une belle énergie pour aller toujours plus haut et loin. Chaque jour nous rapprochait des mythiques montagnes de l’Annapurna, on les côtoyait de très près et c’était merveilleux.
Le village de Ngawal, Circuit des Annapurnas
Gangapurna Lake, Manang, Circuit des Annapurnas
Et puis que dire de cette météo, juste surréelle?!!
Qui dit montagne dit climat pouvant être capricieux, changeant et incertain. Nous n’avons eu qu’un magnifique soleil, sans aucun nuage pendant toute la semaine!! C’est en fait le meilleur moment pour faire un trek dans le pays (octobre/novembre) car le ciel est en général dégagé et les températures encore clémentes. En tout cas, pour un mois de novembre, ça fait du bien et c’est parfait pour réchauffer nos corps bien refroidis par les longues nuits glaciales en refuge. Bref, s’équiper pour un trek est une vraie question pour que votre expérience soit réussie! Pour vous aider à préparer votre sac pour le Népal, on vous livre nos conseils et notre équipement dans notre article: Comment s’habiller pour un trek au Népal? (A venir)
On ne va pas vous mentir, la question du confort dans les lodges nous préoccupait un peu avant le départ et puis franchement, ça aurait pû être pire. Le Népal est un pays pauvre, et pourtant, le confort est souvent sommaire, mais on a eu le droit à des refuges assez douillets (ok après ça dépend de votre niveau habituel de confort). Nous avions toujours notre chambre privée par exemple. Après, il faut savoir que le chauffage en montagne, ça se résume à un poële dans la salle à manger au delà de 3000m d’altitude, et c’est tout. Donc une fois dans les chambres à coucher, c’est mission rapidité pour se blottir dans son sac de couchage! Heureusement, plus on montait en altitude et plus il y avait le bonus des couvertures sur les lits. Mais à l’inverse, plus on montait et plus l’eau courante se faisait rare. Mieux vaut oublier les douches quotidiennes et dire bonjour aux lingettes et autre gel antibactérien.
Une chose est sûre, on a été impressionné par l’étendue du choix des cartes pour les déjeuners et diners. En 10 jours, on a même pas pu tout tester! On restera marqué par les célèbres mo:mo et soupes de patates pour se réchauffer le soir, les quinzaines de tasses de thé bues chaque jour et les tartes aux Snickers quand on était en manque de sucre..!
Et puis dans ces refuges de montagne c’est aussi de belles rencontres avec les locaux et les autres voyageurs.
RETOURNEMENT DE SITUATION À 4600 M D’ALTITUDE! LE M.A.M. A FRAPPÉ!
À mesure qu’on grimpait les paliers de l’altitude, on prenait en confiance, surpris de ne pas avoir de courbatures et d’avancer plus vite qu’on aurait imaginé. Même si j’ai (Elisa) rapidement pris froid. Un rhume anodin au départ mais qui m’a ensuite gâché la vie, les bronches et la tête… Avec des symptômes similaires au mal d’altitude, je n’y prêtais pas grande attention jusqu’à 4000m… La nuit devint interminable, avec un mal de tête et cette sensation de suffoquer… Cauchemars et insomnie ne sont pas les meilleurs amis lors d’un trek quand le lendemain, il faut reprendre la route de la montagne. Mon attitude était bizarre, ma voix était différente, chaque pas était un peu plus lourd que le précédent. Je ne m’en rendais pas vraiment compte, tellement éblouie par la nature environnante!! Mais Max et notre guide ne cessaient de me demander si tout allait bien… C’est à l’arrivée au camps de base de Thorung Phedi à 4600m et après une nouvelle nuit interminable que j’ai compris ce qu’était le mal des montagnes.
Je n’y avais jamais même pensé, croyant qu’en montant doucement, cela n’arriverait pas, et puis pourtant, les montagnes m’ont remis à ma place. Notre belle et joyeuse expédition a basculé aux aurores ce matin, date où nous devions partir à l’ascension du col du Thorung la Pass 5416m. J’étais incapable de continuer l’aventure et de monter plus haut, c’est carrément un hélicoptère qui est venu nous chercher!
Mon expérience est relativement rare, je ne veux pas vous faire paniquer… Car c’est certain ce matin là, il n’ y avait plus personne au camp de base, ils étaient bien tous partis là haut, tous sauf nous, jamais autant dépités de devoir prendre un hélicoptère!
Abandonner si près du but ne fut pas facile à digérer, des sentiments d’échec mais aussi de culpabilité m’ont rongés car Max aurait pu y aller lui, mais comment nous séparer dans ces moments là…
Et puis avec un peu de temps, j’ai accepté, j’ai surtout appris que le M.A.M (mal aigu des montagnes) pouvait tuer et qu’il ne fallait pas le traiter à la légère. Heureusement que nous étions accompagnés par des spécialistes qui s’y connaissent et qui ont pris les bonnes décisions en temps et en heure pour éviter des risques inutiles pouvant être très dangereux (oedème cérébral ou pulmonaire dans le pire des cas).
Même si on peut avoir l’habitude des randonnées en France, rien ne nous prépare à des altitudes pareilles et il faut savoir gérer son ascension, respecter les paliers d’acclimatation, savoir reconnaitre les symptômes du mal des montagnes, et aussi réagir en cas de problème.
C’est pour ça qu’on vous recommande vivement de partir accompagné d’un guide de haute montagne lors de votre trek au Népal. On vous donne les contacts de notre ami Népalais, qui a monté son agence familiale de trekking dans notre article comment choisir et préparer son premier trek au Népal.
En tout cas, ne vous empêchez pas de vivre cette belle expérience dans les Annapurnas pour la peur du mal d’altitude, pour nous, ce trek restera un souvenir fou. D’autant plus que cette mésaventure a été totalement prise en charge par mon assurance voyage!
On ne vous le rappelle jamais assez dans nos articles mais ne partez pas en voyage sans être correctement assuré!!!
Cette évacuation en hélicoptère aurait pu me coûter la modique somme de 5000$ + les frais d’hospitalisation d’une nuit et examens médicaux que j’ai dû faire à mon retour à Katmandou!!! Dans mon cas, tout a été couvert et même mieux, je n’ai pas eu à débourser un centime et attendre des semaines pour être remboursée. Non, j’ai été totalement prise en main et soignée, sans me soucier! Notre guide a tout géré pour nous!
INFO PRATIQUE | ASSURANCE VOYAGE
Pour ceux qui souhaiteraient la même assurance que nous (Globe Partner de chez ACS) pour partir tranquille pour leur trek au Népal (ou tout autres destinations), voici le lien: ACS assurances. On vous incite vivement à regarder leurs formules d’assurances très flexibles qui s’adaptent à la durée de votre voyage, c’est quelques dizaines d’euros en plus pour un voyage de 15 jours / 3 semaines qui peuvent au final vous faire économiser beaucoup! Les tarifs d’ACS sont très compétitifs.
Le col de Thorung La Pass depuis les airs
Retour sur Kathmandu en 1h
Quelle expérience, des paysages à couper le souffle. J’avais adoré suivre votre séjour sur Snap.
Tu nous avais quand même bien fait peur, heureusement que vous étiez bien entourés et bien assurés.
Belle journée 🙂
hello Astrid, merci d’avoir suivi tout ça, tout était arrivé si vite, quand je m’en rappelle..oui plus de peur que de mal, un exemple qu’il ne faut pas prendre une assurance à la légère…bonne semaine à toi!
Le Népal est incontestablement le pays du trekking ! J’ai fait le trek de la vallée du Langtang (avant le séisme de 2015), qui est moins connu que les autres, mais qui a l’avantage d’être moins fréquenté et d’offrir des paysages magnifiques (quoique les paysages magnifiques sont partout dans l’Himalaya !), et ça reste un grand souvenir. Traverser des petits villages isolés de tout, dans un cadre grandiose, et marcher dans des grands espaces qui paraissent infinis est totalement dépaysant.
Le MAM est quelque chose qu’on peut difficilement prévenir, même un sportif aguerri peut en souffrir. Les solutions pour essayer de l’éviter sont l’acclimatation progressive à l’altitude, ce qui n’est pas toujours réalisable lorsque les jours sont comptés, et l’hydratation (boire tout au long de la journée, jusqu’à 3 litres d’eau par jour). Rester à l’écoute de son corps lors d’une randonnée en montagne est essentiel !
Les photos sont magnifiques !
coucou! comme je disais à Mathilde dans les autres commentaires, on a beaucoup hésité sur le choix du trek et le Langtang faisait partie de la shortlist, c’est vrai que depuis le tremblement de terre, pas mal de lodges ont été détruits, du coup on s’est orienté vers les Annapurnas. On a eu la chance d’être quasiment seuls à la fin de la saison, donc parfait.
aie le MAM..oui c’est traitre car effectivement ça peut toucher tout le monde. Je ne bois jamais assez alors c’est sûrement ça qui a pêché en partie..
Bref à refaire en étant plus à l’écoute.. merci pour ton retour d’expérience, bonne semaine
Comme d’habitudes vos photos sont magnifiques ! Quel dommage pour le MAM mais en effet, il ne faut pas prendre de risque avec ça et les paysages que vous avez traversé sont exceptionnels !
Cela me rappelle mon voyage au Népal dans les Annapurnas, mais je n’avais pas fais le même circuit puisque je suis allée vers le Sanctuaire des Annapurnas à « seulement » 4120 m, et c’était déjà pas mal puisque j’ai ressenti les premiers symptômes du mal des montagnes avec le mal de tête et l’essoufflement mais rien de grave ni de comparable avec ce que tu as eu.
J’avais entendu dire que le Tour des Annarpurnas était un peu « l’autoroute » du trek mais j’ai l’impression au vu de vos photos que c’est finalement moins le cas que le Sanctuaire des Annapurnas où il y a pas mal de monde.
Un trek au Népal ça marque à vie, j’aimerais retourner dans l’Himalaya pour un autre trek. Je rêve du Ladakh, mais j’ai peur de l’altitude…
hello Mathilde, merci pour ton message! En fait nous aussi on avait peur de ce coté « autoroute » qu’on se retrouve loin de tout mais avec la foule, alors on a hésité LONGTEMPS avant de choisir notre trek..quelle histoire, notre ami s’arrachait les cheveux, on voulait qqch de photogénique, varié, nature, challenging, bref on a été servi! on est parti à la fin de la saison et du coup, vraiment moins de monde, c’était parfait! il y a tellement de treks dans les Annapurnas que c’est dur de s’y retrouver, on espère aussi déjà y retourner pour en faire d’autre. Le Ladakh, ça doit être fou aussi..mais oui l’altitude, je ne rigole plus avec ça… il faut y aller doucement..
Superbe aventure. Ce serait bien si les photos étaient accompagnées dans le bas par les coordonnées latitudes et longitudes. On pourrait alors mieux suivre le périple.
merci René pour ton retour, oui nous devons compléter les indications sous les photos mais parfois on a oublié exactement où sont prises les photos^^^on va y retravailler! belle semaine
Votre article est magnifique! Les paysages sont de toute beauté, impressionnants. Faire un trek au Népal ce doit être un voyage inoubliable, tant par la nature qui entoure que par les populations rencontrées et leur culture 🙂 On espère pouvoir un jour marcher dans vos pas là-bas 😀
merci Charlotte, oui le Népal a ce petit truc de magique! Les montagnes sont si hautes et pourtant on ne dirait pas, on vous souhaite vraiment d’y aller faire un tour!
pas prête pour ce genre d’expédition mais encore une fois ,vous me faites rêver! amical souvenir du Costa Rica!
Superbes images. Cela me rappelle de beaux souvenirs… C’est sur que cela fait davantage honneur qu’avec mon petit smartphone mais bon… je souhaitais être léger avant tout 🙂 Pour le MAM, à part redescendre, on ne peut malheureusement pas grand chose. Next time 🙂
merci le grand fou Polonais! faut bien que les images valent le fait d’avoir trimbaler le reflex..! mais encore c’est plus beau en vrai! les photos font pas justice à ces montagnes majestueuses..
salut, comment as tu sut que tu etais prise par le MAL? AVais tu pris des précautions avant pendant. ton guide conseille quoi pour eviter le mal.
avez vous vu ces tres longs ponts ???
Superbe en effet 😉 sympa d’avoir fait votre connaissance ce soir. A bientôt
hello Marion, merci:-) oui c’était cool de discuter hier, alors à quand le Népal?
on se voit à Saint Malo!
Bonjour,
Tout d’abord merci beaucoup pour votre retour d’expérience, c’est vraiment très enrichissant ! J’ai contacté Kusang, c’est Tsering qui m’a répondu, je suis en contact avec lui pour un trek de 30 jours. Pour l’avance des frais, apparement ils ne possèdent pas de IBAN avec leur coordonnées bancaires, ce qui rend les choses difficiles pour le virement bancaire.
Ils me proposent Western Union en qui je n’ai pas du tout confiance. Je viens de proposer par Paypal. J’attends le retourrt
Comment avez-vous fait l’avance des frais et le paiement total.
Merci beaucoup,
Bruce
Bonjour Bruce, génial un super trek en perspective! 30 jours!waouh tu dois avoir l’habitude pas comme nous! Tu mixes aussi avec visites de la jungle ou que du trek? Alors en fait Kusang est un ami, il est marié avec une de mes meilleures amies et on s’était donc arrangé entre nous et pas eu d’histoire de transfert au préalable. Il travaille en famille avec son frère et son beau frère Tsering. Vraiment, ce sont des gens de confiance. On a jamais utilisé Western Union, mais c’est un gros groupe, ça doit être fiable et sérieux, non? Pourquoi tu n’as pas confiance?
Bonjour, moi j’ai fait le tour du Manaslu avec un guide independent que je connais, et je lui ai vire l’argent a travers ma banque, le Credit Mutuel, vers son compte bancaire au Nepal, et j’ai paye 26 euros de frais pour un virement de 1000 euros, l’argent tui est arrivee sans probleme au but de 3 jours.
L’an dernier, en stage pour plusieurs moins en Inde, je suis partie sur un coup de tête au Népal pour faire un trek avec deux amies. Nous avions opté pour le trek de l’Annapurna Base Camp, et comme vous nous n’avons pas pu continuer à cause du M.A.M.
La veille de notre arrivée à l’ABC, nous nous sommes arrêtées en fin de journée pour passer la nuit dans un lodge à Deurali (3200 m seulement). Là un jeune homme coréen vient tout de suite nous voir nous demandant si nous avions de l’oxygène, nous n’en avions pas, il nous explique alors que son ami a le M.A.M. depuis la veille, mais que malheureusement l’hélicoptère ne peut pas venir à cause de la mousson (nous étions début septembre, et il n’y avait parfois pas de visibilité à 5m) et que son ami n’était pas en état de redescendre. Il est décédé trois heures plus tard, il avait 34 ans et n’en était pas à son premier trek en haute altitude…
Le lendemain nous avons donc décidé de rebrousser chemin, sans doute qu’il ne nous serait rien arrivé, c’est un cas extrêmement rare, surtout à cette altitude, mais nous n’avions plus la force de continuer et peur de psychoter pendant toute la monté.
J’ai alors vraiment réalisé que la montagne pouvait être dangereuse, et que malheureusement quand les conditions météorologiques sont mauvaises, un guide et une bonne assurance n’étaient pas suffisants…
Dans la descente, nous avons vu passer l’hélicoptère seulement deux jours plus tard, l’idée que ce jeune homme ait dû resté auprès du corps mort de son ami pendant deux jours, m’a beaucoup peinée…
Je garde néanmoins un souvenir fabuleux de ce trek, mais on ne dira jamais assez que la montagne est dangereuse…
mon dieu, ton message nous fait froid dans le dos, mais merci pour ce retour d’expérience. La montagne est dangereuse c’est sûr, et il faut minimiser les risques en se préparant, s’assurant, se faire guider par un pro qui connait et éviter les saisons déconseillées. En mousson, ça doit être quand même vraiment dangereux pour les éboulements, glissements de terrains, et puis donc l’impossibilité de voler pour l’hélico…
vous avez bien fait de redescendre!!
on ne peut que répéter d’y aller en octobre/novembre quand il fait très beau.
merci pour ton message
Hello ! Merci pour ce bel article, les informations et les splendides photos.
Quel est le nom du trek que vous avez fait ? Je suis entrain de regarder sur le site du guide que vous avez conseillé mais je ne suis pas sure de trouver…
Belle journée,
Hello Romaine, merci pour ton message, il y a en fait tellement de trek au Nepal dur de s’y retrouver. Nous c’était le tour des Annapurnas, après tout est personnalisable et peut être plus ou moins long dans l’itinéraire:-) les guides sont là pour te conseiller, n’hésites pas:-)
Bonjour,
Je pense que tu as eu de la chance ou que ton statut de blogueuse a fait penché la balance dans la prise en charge par l’assurance.
En effet, je cherche une assurance pour un trek au Népal, et après avoir contacté ACS à de multiples reprises, ils m’ont confirmé qu’en cas de MAM, si je ne peux redescendre par mes propres moyens, alors ils ne couvrent que 3000€ de « frais de recherche », insuffisants pour couvrir les frais d’hélico à 100%…
Le témoignage récent (4 mois) de quelqu’un qui en a fait l’expérience:
http://www.routard.com/forum_message/3927194/acs_les_pratiques_douteuses_d_une_assurance_sante_en_apparence_bon_marche_.htm
bonjour Marie, merci pour ton message, alors je tiens à te préciser que non mon statut de blogueuse n’a rien eu à voir là dedans, car quand il m’est arrivé cet incident du MAM c’est notre guide qui a fait les démarches et a communiqué avec les représentants sur place au Népal travaillant avec ACS, il s’agit de grosses sociétés d’assurance et ils n’avaient aucun idée de savoir qui j’étais ou quoi.
Je me rappelle très bien de cette personne dont tu cites le commentaire, elle nous avait contacté et pour avoir suivi son dossier à la suite de son message, il manquait des pièces et ensuite une fois son dossier complet elle a été pris en charge à 100% mais n’a pas enlevé ses commentaires…
De mémoire, il existe deux choses différentes, les frais de recherche d’un coté et le rapatriement sanitaire, c’est dans cette deuxième option que mon MAM a été pris en charge par l’assurance.
En tout cas j en profite pour re dire qu’avoir un guide a été essentiel pour moi, pour toutes les démarches et l’assistance, seuls nous aurions été perdu et dans mon état c’était pas possible de gérer ça…
Bonjour Marie,
Je suis Sharone, je travaille pour ACS 🙂
Juste pour bien faire la distinction entre la garantie frais de recherche et la garantie rapatriement sanitaire :
– La garantie frais de recherche (3 000€) intervient lorsque nous ne savons pas où tu trouves.
– La garantie rapatriement sanitaire (100 % des frais réels) intervient pour te déplacer d’une entité médicale à une autre. Sachant que les bases où les hélicoptères peuvent venir te récupérer en cas de MAM proposent généralement une infrastructure médicale, dans la plupart des cas de tels frais sont plutôt considérés comme du rapatriement sanitaire.
J’espère que c’est un peu plus clair pour toi, n’hésites pas si tu as d’autres questions sur le contrat 🙂
Bonjour ! Ca fait rêver !! Nous sommes en train de regarder un peu ce que nous coûterait un trek un Népal pour novembre, mon copain et moi et voir que vous avez dépensé 1200€/personne pour 2 semaines est super encourageant pour moi qui suit un peu juste du point de vue budget. Je voulais vous demander de combien de personnes est composé le groupe pour ce prix-là normalement ? En général est-il possible de se faire prêter un sac de couchage grand froid ou était-ce une faveur de votre guide parce que vous le connaissez ? (c’est une grosse dépense et je ne suis pas sûre de réutiliser un sac de couchage -20º après le trek). Voilà pour l’instant !
bonjour Stéphanie, merci pour ton message et super de partir pour le Népal! Pour les tarifs bien sûr cela dépend vraiment de la route choisie, du temps passé etc; as tu pu prendre contact avec Kusang et son frère pour avoir une idée plus concrète?
Pour le groupe,ça doit vraiment dépendre de la période, si c’est la haute saison, alors plus de chance d’avoir du monde intéressé par le meme trek, vraiment il fait voir avec eux et leur organisation, je ne voudrais pas dire n’importe quoi.
Pour le sac de couchage, ils pourront vous le louer, effectivement, pour nous ils avaient fait le geste car nous nous connaissons; franchement ça vaut le coup de le louer, car sinon ça fait un lourd investissement et on ne s’en sert pas tous les jours d’un tel duvet!
Aaaah Merci pour ta réponse ! Désolée je viens de poster un nouveau message disant que je me demandais si mon premier était passé… J’ai eu un doute après et ai vidé le cache de mon ordinateur… et « miracle », je vois ta réponse. Bref, un grand merci ! J’ai donc écrit à Kusang mais pas encore de réponse. On n’est pas encore pressés donc pas de problème, ce serait pour novembre. Super pour le sac de couchage et le fait de pouvoir le louer. Sinon, objet de mon autre message : je me demandais pourquoi il y a tant de différences de prix sur des treks presque identiques entre diverses agences (basées en Europe ou à Katmandou). Cela nous fait un peu peur au niveau de la fiabilité alors que ça n’a probablement rien à voir dans la plupart des cas. Plus je regarde les photos et plus j’ai envie de partir ! Bravo aussi pour le guide du contenu du sac à dos, bien utile !
Bonjour! Merci Max et Elisa pour ces superbs articles sur le Nepal! Moi meme je suis tres fan des treks et j’ai deja fait deux au Nepal: le Langtang-Gosaikund-Helambu en 2011 (altitude maximale 4510 m au Laurebina La) et le Manaslu Circuit Trek en 2017 (altitude maximale 5106 m au Larkya La). La region du Langtang a ete pas mal detruite par le tremblement de terre de 2015, et je ne l’ai pas visite depuis, donc je ne sais pas dans quell etet elle se trouve (meme si mon guide Tashi qui vient de cette region m’a dit que tout a ete rebati entretant). Mais la region du Manaslu est superbe et il y a beaucoup moins de monde que dans la region de l’Everest ou les Annapurnas, On a commence le trek a Arughat a une altitude de 570 metres entre rizieres et bananiers, et on a monte graduelment a travers des forets et des superbes paysages de montagne, le long de la riviere Bhuri Gandaki, en passant des nombreux ponts suspendus, en traversant des superbes villages Bhuddistes avec plein de moulins et drapeaux de prieres et petits monasteres, en se rejuissant des rencontres avec des gents d’une gentillese incroyable, qui nous dissaient « Tashi Delek » quand on les croissait, jusqu’au passage du Larkya-La le 12eme jour. Apres avoir descendu le col, on a passé une journee un peu plus « cool » a Bimtang (3600 m) avant d’entamer la descente pendant 2 jours dans la region des Annapurnas, jusqu’a Jagat, a 1300 m, point final de notre trek, le 15eme jour. Je n’oublierai jamais les superbs paysages et les gents rencontres. Et l’ascension vers le col, a la lumiere de la pleine lune, avec un ciel plein d’etoiles. Oui il fait froid dans les refuges, les douches -quand il y en avait – etaient Presque jamais chaudes, mais la manque de comfort est largement recompense par une experience sans pareil. Et j’ai eu de la chance: en plus d’un superb ciel blue les 15 jours du trek, je n’ai pas eu du tout le MAM…..J’aime tant randonner au Nepal, que le 20 octobre je repartirai a nouveau, cette fois ci pour Everest Base Camp, Kala Patar, Cho La et lacs de Gokyo. Trois semaines de marche!!!!! Donc j’espere etre a l’hauteur!
merci à toi pour ce retour d’expérience, et je suis sûre que ça aidera d’autres voyageurs en partance pour le Népal:-)
bon trek!
Dans mon comentaire j’ai fait un « typo »: Le Laurebina La est a 4610 m.
Bonjour Elisa,
SUPER blog!!!!!Toutes ces photos et ces informations, cela donne vraiment envie ! Mon ami et moi envisageons de partir début Octobre pour le Népal pour une durée de 15 à 20 j.
Nous souhaitons combiner ce voyage par un trek, mais aussi par des villes incontournables et evidemment le parc Chitwan.
Je rêve de faire votre trek et d’en prendre plein la vue mais…. « L’ ANGOISSEE » qui sommeille en moi s’est un peu refroidie en lisant votre petite mésaventure de MAM. Est il possible de se limiter un à certain niveau d’altitude pour ce trek et le faire sur une période plus courte que 10j ?
Pouvez-vous me donner votre itinéraire du début à Kathmandu jusqu’a la fin de votre voyage?
Merci encore pour tous ces précieux conseils :)!!!
hello Tiphanie,
merci pour ton message, je comprends tes craintes, le MAM ne doit pas être négligé, cependant, je précise que j’y aie été sujette je pense car j’étais plutôt fatiguée au départ du trek, plus j’ai attrapé une grosse crève, ce qui m’a vraiment affaibli:-( mon meilleur conseil est de partir « reposée », en t’étant un peu préparée avant (des longues marches dans les alpes ou du genre histoire de prendre le rythme) , et de prendre un guide qui saura détecter le problème et le gérer en cas de besoin.
Après saches qu’il existe des milliers de treks différents au Népal et celui là n’est qu’un parmi tant d’autres, certes c’est l’un des plus populaires avec l’Everest, mais si votre timing est limité, que vous ne voulez pas monter aussi haut, alors il y aura d’autres options. N’hésites pas à demander à notre ami Kusang et son frère qui nous avait guidé.
Pour notre voyage, on avait fait: Kathmandu 2 nuits, 1 ptite journée de bus pour rejoindre le point de départ du trek où on a pris à 16h un 4X4 qui ,nous a monté dans la montagne pour gagner du temps (cette partie nous. fait flipper, on aurait préféré marche après coup! ) et après départ du trek le lendemain, après le trek, qqn jours à Pokhara et enfin 3 jours à Chitwan 🙂
Merci pour ta réponse :), j’ai envoyé un mail à ton ami Kusang avant hier, j’attend un retour de sa part mais j’imagine qu’il doit avoir pas mal de demande!!! Aurais tu eventuellement un autre contact de guide sur place si jamais Kusang se retrouve complet à cette période ? Merci d’avance!
Bonjour, pourrais-tu préciser en combien de jours vous aviez prévu d’atteindre Thorung Pass? Aviez-vous fait des jours d’acclimatation ? Merci !
bonjour Marie, le trek était de 10 jours, en commençant les deux premières étapes en 4×4 pour gagner du temps, mais à refaire on marcherait, ça faisait flipper le 4X4 à coté des précipices…on faisait des étapes relativement courtes chaque jour pour monter en douceur, c’est important pour l’acclimatation oui. Nous n’avions par contre pas de jour de repos, on marchait tous les jours, on conseille de prévoir vraiment du temps en rab si jamais on ne se sent pas bien afin de pouvoir s’arrêter une nuit de plus au meme endroit s’acclimater. Le pire en trek est d’avoir un impératif de temps comme nous avions malheureusement car cela nous a empêché d’arriver au bout finalement
Vraiment des superbes photos, ça fait plaisir a regarder car j’ai parcouru quelques blog pour me donner une idée de ce trek, et c’est votre blog qui a les plus belles photos.
C’est bien le tour des Annapurnas que vous avez fais?
Vous auriez le parcours?
merci Jerome, c’est superbe le tour des Annapurna!
on est parti de Besishar, puis Darapahni, Chame, pisang , Manang, Thorung la Pass , nous devions nous arrêter à Lupra pour prendre un avion ensuite.
Ce que est bien c’est que c’est vraiment à la carte pour ce trek.
Bonjour, et merci pour votre réponse à ma question sur le Sapana lodge de Chitwan.
Cette fois, je voudrais savoir combien il « faut » donner de pourboire au guide et au porteur…
Merci encore pour toutes ces infos.
bonjour, grâce à votre blog nous revenons de ce trek et avons été très bien accueilli et accompagné par Panorama Himalaya.
Notre guide a été très professionnel et parle très bien le français. même si les conditions météo ont été difficiles à cause de l’épaisse couche de neige. nous avons apprécié notre semaine dans la vallée de Katmandou, où la aussi, l’agence nous a réservé des hôtels très bien placés. ils nous ont laissé leur n° de portable en cas de problème. ce magnifique voyage, partagé avec ma fille, a été une expérience inoubliable. merci à vous.
merci Annie pour ce retour d’expérience au Népal. On est très contents de lire que ce voyage fut une expérience mémorable et que vous ayez été bien accueilli et pris en charge par Panorama Himalaya. Nous avons très envie de retourner au Népal pour notre part.
Bonjour,
Nous revenons sur votre assistance par ACS et notamment votre prise en charge par Hélico.
Vous dîtes que cela aurait pu vous coûter 5000$ + les frais médico pris en charge à 100%.
Nous sommes étonnés car après contact avec ACS, cette assurance ne semble rembourser qu’à hauteur de 3000€ pour assistance et recherches.
Qu’en pensez-vous?
Désolé de vous importuner avec cela, mais nous devons avouer que nous nous basons pas mal sur les diverses inexpériences de chacun et notamment la votre qui est riche d’enseignement.
Merci pour votre éclairage
Cordialement
Frédérique et Bertrand
Bonjour à vous, cela fait maintenant quelques années et je n’ai plus le détail en tête, attention on parle euros d’un coté et $ de l’autre. L’assurance et sa prise en charge dépend vraiment du cas dans lequel on se trouve. Je crois avoir déjà donné des détails à ce sujet dans de précédents commentaires. Dans le mien, ce fut pris en charge car je n’avais pas d’autres possibilités de redescendre, dans mon état à ce moment là. Quand je parle de 5000$ c’est tout compris médical et rapatriement. Merci à vous,
Bonjour,
Etes vous partis avec des cartes achetées en France ou avez vous acheté directement sur place. Je pars dans 1 mois pour 3 semaines et pense aller marcher au départ de Pokhara. Avez vous des cartes a me conseiller ?
Merci d’avance pour votre réponse
Lydia
hello Lydia, nous étions avec un guide et nous n’avions pas de carte, je ne peux donc pas trop vous aider à ce sujet.
merci et bon trek au Nepal 🙂