Ceux qui nous suivent s’en sont bien rendu compte et ceux qui nous connaissent le savent bien… On est des Amoureux des Animaux!! Chats, chiens, chevaux (enfin Elisa) mais aussi les bébêtes sauvages, on aime TOUS les animaux! Ça nous fait un mal fou quand on parle de maltraitance animalière (cf l’histoire de Grecia le Toucan par exemple) ou quand on voit un animal blessé, en danger… On voudrait tous les sauver… Alors ce jour où on a croisé le regard d’un jeune paresseux en détresse au détour d’une route de Cahuita, on n’y a pas réfléchit à deux fois… Retour sur un moment fort de notre voyage au Costa Rica!

 

Le JAGUAR RESCUE CENTRE | PUERTO VIEJO

Avec les animaux sauvages, c’est toujours délicat, on ne sait pas forcément comment s’y prendre pour leur venir en aide. Chaque animal est différent, et le plus souvent ils se débrouillent très bien sans nous. Mieux vaut ne pas les manipuler pour éviter d’aggraver leur cas, mais aussi de se blesser… Aussi mignon soit-il parfois, cela reste des animaux sauvages.

En Australie, on avait eu de bonnes formations au coté des Park Rangers, mais un koala n’est pas un paresseux… Visiter des centres spécialisés qui recueillent les animaux dans le besoin, les soignent et les relâchent est alors une très bonne idée pour apprendre des choses intéressantes sur la faune d’un pays, et également des gestes qui peuvent les sauver. En plus, l’argent donné à l’entrée permet de contribuer à l’entretien des infrastructures et le soin aux pensionnaires.

Comme c’est le cas au Jaguar Rescue Centre à Puerto Viejo. Un refuge qu’on ne peut que vous recommander de visiter si vous allez au Costa Rica. Des volontaires passionnés et dévoués pour le bien des animaux, ils font un travail exemplaire. Nous on les remercie car c’est eux qui nous ont dit comment réagir si on voyait un paresseux au bord de la route… Non il ne fait pas du stop… Il cherche juste à traverser pour trouver un arbre plus confortable!

jaguar rescue centre puerto viejo

 

 

Notre PARESSEUX de PUERTO VIEJO

paresseux costa rica

 

Cet après midi là aux Caraibes, les voitures filaient à toute allure sur une pourtant bien petite route… Nous voyons une dame et un enfant marchés et regarder par terre, à leurs pieds, puis s’en aller. C’est un paresseux, trempé par les pluies tropicales de la journée, qui allongé sur le sol, se disant j’y vais, j’y vais pas… On a garé la voiture et je vais chercher une branche morte, je lui tend devant le nez et son reflex est de s’y accrocher. Leur griffes sont très puissantes, une fois qu’elles sont plantées, c’est impossible de les décrocher. Normalement, je n’aurais eu qu’à traverser la route en portant la branche. Mais voilà le petit père est un peu paumé, c’est un jeune mâle, et il n’a pas encore l’habitude de se débrouiller tout seul.

Heureusement, un homme du coin s’arrête et me donne un coup de main. Deux secondes plus tard, le gentil paresseux se trouvait au pied d’un nouvel arbre, mais après quelques minutes, l’homme est déjà repartis, et avec Max, on se rend compte que cet arbre est trop gros pour lui… Il s’agrippe alors à une plante à coté du tronc mais qui elle est trop petite… Bloqué, il reste là désemparé, à 1 mètre du sol. Quelle galère…

Et puis toutes les voitures s’arrêtent nous voyant debout au bord de la route… Et là c’est l’attroupement général, chacun y va de son selfie. La situation devient ridicule et incontrôlable. Des familles mettent leur enfant à coté du paresseux, des chiens jappent, la Mamie s’y met aussi… Jusqu’à ce que je me m’énerve et explique que cette pauvre bête n’est pas un chien! Il n’a pas l’habitude du contact humain et qu’avec ses griffes, ça peut être dangereux de mettre son visage si proche… Même si l’animal affiche toujours un sourire béat, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est heureux qu’on le harcèle!! Comme les koalas, ils peuvent stresser fortement et même faire une attaque cardiaque.

Quelqu’un d’autre de sensé s’arrête et me vient en aide, on écarte la foule et il emploie les gros moyens: la machette! Il découpe la plante et apporte le paresseux au pied d’un arbre moins gros. À son rythme, il grimpe. On s’assure qu’il atteigne une cachette douillette pour le laisser seul, en sécurité.

 

comment sauver un paresseux qui traverse la route

 

On part heureux de lui avoir éviter de se faire écraser, une bête si lente n’a aucune chance dans ce monde toujours plus rapide et brutal. Heureux d’avoir fait une bonne action et son large sourire, nous a fait notre journée, sinon notre voyage! Et puis on retiendra une belle leçon:

RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PRENDRE LE TEMPS !

C’est dans ces moments là qu’on réalise combien nous allons (trop) vite et que sans nous rendre compte nous passons à coté de bien des choses…
À méditer… Nous les premiers..! Vous en pensez quoi?

 

 


À très vite pour de nouvelles aventures!

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Elisa & Max

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